Voilà maintenant 20 ans que, sous couvert de praticité et à gros renforts d’investissements média, les dosettes dominent le marché du café.
Il s’agit pourtant d’un détournement captif basé sur une omission fondamentale, qui pourrait se résumer ainsi : abonné à nos dosettes, ne te préoccupe que d’acheter la machine adéquate et de fournir des tasses, pour le reste ai confiance en nous, on s’occupe de tout le reste.
Cet accompagnement du consommateur final, avec des machines volontairement non polyvalentes, aurait pu néanmoins se faire en communiquant sur le produit, ses origines, ses lieux de production, ses modes à produire et à fabriquer.
D’abord, aucun terme utilisé ne rend compte, à la fois, de la nécessité d’un milieu sain, pour une plante saine, des différents modes d’obtention de ses arômes, de l’intérêt de les préserver et de nos moyens de perceptions de ces derniers. Ensuite, ceux qui existent génèrent de la confusion, car sous les mêmes termes se cachent des réalités au combien différentes, voire contradictoires.
D’où notre « brûlitude » qui renvoie aussi bien à un état d’esprit, qu’à une obligation tant de moyens, que de résultats. Ainsi, par « brûlitude » nous englobons tous les services procurés par la torréfaction artisanale, tous les enchainements qui, mis bout à bout, peuvent vous assurer une transformation naturelle du caféier, pour votre plus grande satisfaction.
Notre assemblage pour les fêtes 2012 : Le café de Noël